Je vais faire une fiche de présentation, comme pour les nouveaux mais là, j'ai jugé que c'était nécessaire pour mieux comprendre le cadre de la scène.
Titre: Plus d'amour.
Origine du titre: Petit jeu de mot sur "plus" qui veut dire "+" ou "plus du tout".
Genre (shojo/shonen/seinen): Seinen/shojo
Style: Drame, histoire de vie, amour.
Inspiration: L'idée m'est venue à 4h du matin en écoutant du jazz puis de la techno. Sa ressemble un peu à Nana mais en beaucoup plus dramatique.
Nombre de volumes: Je pense faire mon premier "manga" (si on peut appeler ça comme ça à mon niveau...) court en 2 ou 3 volumes (pour commencer)
Cadre spatio-temporel: Mon récit se passe à Paris, donc en France sur la planète Terre. Elle se passe en période actuelle, c'est-à-dire 2000.
Bon, je commence: (le récit est à la première personne, c'est l'héroïne qui parle) Bon courage!
Je suis Emilie Vidal et j'habite en région parisienne.
J'ai 26 ans et je vis dans l'ombre.
Mon corps est rempli de scènes dramatiques qui illustrent mon enfance.
Ayant jamais connu mon père qui me quitta trop tôt, dont je ne sais toujours pas la cause, ma mère décéda après, lors d'un accident de voiture.
J'avais tout juste 18ans.
Fille unique, j'ai pu me réfugier auprès de mes amies et de mes aventures de cœur.
Désemparée de ces aventures sans fin, toujours trahie par ces hommes, j'ai sombré dans la délinquance.
Arrêtée de nombreuses fois à cause d'incalculables délits et de vols, je fus enfermée pour 3 ans de prison. Je me suis remise en question et me sentis mal. Je doutais de moi, je m'en voulais. Je pensais que tout était fini pour moi, que je ne serais jamais quelqu'un de bien.
Aidée par des psychologues, je pus m'exprimer et retrouver l'étoile qui scintillait en moi. Je pris enfin goût à la vie. J'étais heureuse!
Mais après avoir quitté la prison, l'énorme vide de la vie active était devant moi. Ayant plus de famille ni quelqu'un pour m'héberger, je décidais de trouver un travail. Le rêve demeurait au fond de moi. Je voulais depuis toujours devenir puéricultrice mais mes actes passés ne me le permettaient plus.
Désespérée, je ne vis plus aucun chemin à prendre. Quand alors, je rencontrai quelqu'un. Ce fut un homme fabuleux, beau, riche et ayant mené une vie réussie, je tombais alors sous son charme. Il s’appelait Nicolas et habitait dans un luxueux appartement.
Mais sous se sourire se cachait quelqu'un de terriblement jaloux et vicieux. Aveuglée par l'amour, je me sentis bien tout de même.
Mais au fil du temps, son caractère prit des aises. Je ne voyais rien. Toujours dans le réconfort d'avoir quelqu'un qui m'aime.
Jusqu'au jour au les choses se corsèrent. Il me demanda de ne pas avoir de contacts extérieurs et se montrer fidèle envers lui. Naturellement, j'acceptais.
Puis un autre jour, il me demanda de l'aider pour le ménage et la cuisine. J'accomplissais avec plaisir. Tout ce qui pouvait lui rendre service m'était accordé avec joie.
Je ne me rendis pas compte que je n'avais plus de liberté, que j'étais sous l'emprise de celui que j'aime.
Il me logeait, me nourrissait, m'aimait et tout cela en échange de:
1- Je dois lui faire le ménage, la cuisine, exécuter ses ordres.
2- Je dois toujours être là pour lui.
3- Je ne dois pas avoir de contacts extérieurs.
4- Je ne dois pas me montrer désobéissante.
5- Je ne dois rien lui cacher.
6- Je ne dois pas fréquenter des lieux de jeu ou de fête en son absence.
Jusque là, tout allait bien selon moi. Tout le monde était heureux.
Je ne réagis qu'à ce moment, lors de l'absence de Nicolas qui était au travail, je quittai la maison dans le but de poster une lettre puis faire les courses. En rentrant, du courrier était dans la boîte aux lettres. Comme d'habitude je pris le courrier.
Et je vis une étrange lettre mauve. Par curiosité, je lus le dos de la lettre.
Elle m'était dédiée.
Je ressentis sur le coup, un frisson courir dans mon dos.
Qui aurait voulu me contacter?
Le nom de l'expéditeur n'y figurait pas.
Je ne l'ouvris pas car je n'avais pas le droit d'avoir des contacts extérieurs.
Je ne pouvais pas l'ouvrir en cachette car je ne doit rien lui cacher.
Une fois rentrée, je posais le courrier sur son bureau quand alors je fis la réflexion que de toutes façons, il détruira la lettre ou me mentira sur le contenu.
Après de longues heures, je décidai d’ouvrir la lettre.
" Ma petite Emilie,
Je suis ton papa.
Je m'excuse de ma longue absence.
Je m’excuse de ces 19 anniversaires que j’ai oublié de te souhaiter.
J’espère que tu ne m’en veux pas trop.
J'espère aussi que tu va bien et que t'amuses bien après de durs moments avec ton ami.
Je viens d'apprendre que ta mère t'avait caché que je l'ai quitté pour une autre femme.
C'est pour te dire que tu a encore de la famille, que tu n'es pas toute seule.
Tu peux m'appeler au machin machin.
Je t’aime, à bientôt.
Ton papa."
Je me suis dis que c'est un enfoiré, que je vais très bien et que je n'ai pas besoin de lui.
Je brûlai la lettre.
Les jours passèrent tranquillement lorsque que j'eus un appel de mon père. Je refusais de le rencontrer.
Des semaines s’écoulèrent, et quelqu’un sonna à l’interphone. C’était mon père, il m’avait averti qu’il viendrait mais je croyais que mon refus était inclus avec cette rencontre
Malheureusement Nicolas était présent.
Il décrocha. Je fus stressée. J'avais peur. Je fis semblant d’être occupée à la salle de bain.
-S'il vous plaît, est-ce que Emilie est là ?
-Excusez-moi, elle est absente. Pourquoi donc?
-J’ai contacté ma fille à cette adresse: … boulevard Sanchez et aussi par téléphone. Je vous prie de la prévenir que son père est passé.
-Très bien je l’avertirai à son retour. Au revoir.
-Merci, au revoir.
Rouge de fureur, courra dans la salle de bain, arracha la poignée et m’attrapa par les cheveux. Je pris enfin conscience de l’horreur que je vécusse.
Il hurla :
-Comment as-tu pu me cacher l’existence de ton père ? Comment as-tu pu avoir des contacts avec lui dans mon dos ? Comment ?
Je restai sans bruit.
Je n’avais jamais vécu les conséquences du non-respect du règlement.
Je me sentais mal, mais d’un mal étrange que je n’avais jamais connu auparavant.
Pétrifiée de terreur, je ne sentais plus la douleur des coups de ceinture.
Je vivais depuis ce jour dans la peur, l’intimidation, dans le piège.
Je ne savais pas qu’est-ce qui me retenais de porter plainte contre ce malade. Et pourtant j’étais certaine de ne plus l’aimer du tout.
Après ce jour, je ne respectais plus le règlement et je subissais les coups. Je me saoulais à l’alcool dans des bars pour oublier. Je fréquentais les discothèques. J’échappais quelques fois à la punition.
A suivre. Et j'attends toutes critiques de bon cœur.
+++
Edit: J'ai un peu rectifié et j'ai mis des prénoms.
Re édit: Encore un changement de prénom.
Re édit: J'ai changé les temps et la lettre (il est possible que j'aie oublié des choses)
*regarde l'heure* AArrg *part illico au collège*